Friday, July 27, 2007

Jeunes et boîtes de nuit

Voici un excellent article de "La Presse" qui pointe du doigt le problème des jeunes et des boites de nuit en Tunisie.
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Les règles du jeu

«Ne retarde plus les gens qui ont ramené leur bouteille», criait le portier d’une boîte sélecte à Sousse à son confrère, lors d’une soirée spéciale la semaine dernière. Ainsi, pendant que les gens se bousculaient devant la porte, on déroulait le tapis rouge à ceux qui ont ramené leur propre bouteille. Et pour cause, lorsqu’on a avec soi sa propre boisson, on paye un droit de bouchon, une sorte de billet d’entrée de la bouteille qui s’élève à 140 ou 150 dinars dans la plupart des boîtes, sachant qu’une bouteille permet de faire entrer six personnes et qu’il faut absolument qu’il y ait des filles… Logique? Abus? Ou n’importe quoi?… Peu importe, la plupart des jeunes ont compris et accepté ces «commandements». Et ce n’est pas terminé puisqu’en plus, les boîtes de nuit sont divisées en quartiers: il y a le carré VIP, l’endroit le plus chic, on y voit des gens «nickel» dont le nom nous rappelle telle ou telle personnalité. Il y a ensuite les tables «fringale» qui coûtent en moyenne 700 dinars et où on a droit à deux bouteilles d’alcool pour un maximum de huit personnes. Il y a également les tables qui coûtent dans les 1.200 dinars et qui peuvent aller jusqu’à 2.000. Elles vous donnent droit à deux bouteilles d’alcool plus une de champagne pour un maximum de dix personnes. Commence alors le concours du plus riche et de celui qui est à la table la plus chère…
Mais supposons maintenant qu’un groupe de jeunes décide à l’improviste d’aller faire la fête dans un de ces endroits publics censés être ouverts à tout le monde. Comptons les obstacles: il ne faut surtout pas être un groupe de garçons non accompagnés. Par contre, si vous êtes une bande de filles, quel que soit votre nombre, vous êtes toujours les bienvenues.
Si vous n’avez pas assez d’argent pour acheter une bouteille qui, rappelons-le au passage, coûte le double du droit de bouchon, vous êtes «jeté» sur la piste comme les gladiateurs jadis, et à vous de tenir le rythme. Vous n’avez ni le droit de vous asseoir ni de sortir respirer de l’air frais, vous êtes bousculé de tous les côtés…Bonjour la fête!
Il faut dire que de nos jours, on ne va plus tellement en boîte pour danser. Tout est une question de «vice» (dans le sens de «m’as-tu vu?»). On programme la sortie des semaines à l’avance pour réunir le budget nécessaire, sans parler du fait qu’on ne peut se permettre de remettre les mêmes habits deux fois! Ce serait la honte et un «manque» de respect envers les autres «sahhara» qui se ruinent en shopping pour avoir les vêtements les plus chers… Bref, l’endroit où l’on était censé se distraire s’est transformé, semble-t-il, en une source de stress où l’on doit faire ses «preuves» et se distinguer par la griffe de ses fringues et la catégorie de son carré dans la boîte. D’ailleurs, c’est bien simple, si vous vous arrêtez un instant de danser pour observer autour de vous, vous verrez de jeunes gens avec leurs verres à la main comme pour dire: «voilà je bois de l’alcool! Je suis des vôtres» tout en accompagnant le rythme de l’autre main. Quel défoulement! …Aujourd’hui, la boîte de nuit est l’endroit où on exhibe sans retenue sa fortune, et honte à ceux qui osent y aller juste pour s’amuser sans avoir vraiment de quoi adhérer au «spectacle» impressionnant des «authentiques» night clubbers. (...)

Wednesday, July 25, 2007

ile de la "Blédation"

Mardi soir, 23h. Calfeutrée dans mon canapé, nulle envie d'aller me coucher, je décide de jouer au jeu du zapping, espérant trouver une émission divertissante ou tout au moins intéressante. La première touche de la télécommande m'amène sur TF1 et là, je reste tout simplement scotchée devant les images, film érotique? spot de pub version porno chic?Je me pose la question de savoir comment les gens peuvent adhérer à ce genre de programme, pire encore, comment peuvent-ils croire que ces couples, sont de vrais couples, venus relever le défi de leur vie en testant soit disant la solidité de leur relation????
Comment expliquer les raisons du succès de cette émission. Lisez plutôt :
1/ Parce que c’est un programme zéro neurone. «Si les téléspectateurs voyaient une bande de costauds parler de Spinoza ou de fission thermonucléaire, ils zapperaient tout de suite», résume Jimmy, l’un des célibataires participants, interrogé par «Le Parisien». Donc la conversation se réduit à l’essentiel: «tes seins, ils sont vrais ou faux?», demande Anthony, en couple, à l’une des tentatrices. «Je peux toucher?», enchaîne-t-il.
2/ Parce qu’on se rince l’œil. Outre le décor de carte postale, dans le Yucatan mexicain, qui fait rêver, tous les personnages sont beaux, jeunes, minces et bronzés. Quand on nous présente les filles, le réalisateur de l’émission commence par montrer leur ventre plat et leur bijou au nombril avant de passer vite fait sur leur visage.
3/ Parce qu’on peut faire des pauses Faites le test. Quittez pendant 1 heure votre écran et revenez à la fin du programme. Dès la première seconde, vous comprenez tout. Forcément, chaque séquence est montrée plusieurs fois: avant la pub, après la pub, à la fin de l’épisode, au début du suivant. Ce principe de répétition à outrance a déjà largement fait ses preuves: dans «Amour, gloire et beauté», l’action n’avance pas vite non plus. En outre, le suspense est quasiment inexistant, puisque la probabilité que les couples rompent, vu le dispositif, est proche de 100 %. Finalement, la question n’est pas «vont-ils se séparer?» mais «quand vont-ils se séparer?»
4/ Parce que c’est drôle Pardon, mais les couples participants sont tellement niais et leurs jaillies verbales si réjouissantes de bêtise que l’on ne peut que se régaler devant un tel spectacle.
Voilà, je crois que cet article résume bien la situation. Vive la télé-réalité.

Friday, July 20, 2007

Stars et buts contre le racisme pour les 89 ans de Nelson Mandela

Des stars du football, dont le mythique Pelé, ont célébré mercredi les 89 ans de Nelson Mandela, inscrivant notamment 89 tirs au but symboliques contre le racisme sur l'île de Robben (ouest), où le héros de la lutte anti-apartheid a été détenu pendant 18 ans, avant de disputer un match Afrique-reste du monde (3-3).
Parmi les buteurs invités sur Robben Island figuraient des joueurs en activité, comme le Camerounais Samuel Eto'o, attaquant du FC Barcelone, des légendes du football comme le Néerlandais Ruud Gullit ou le Libérien George Weah, mais aussi des représentants de la Fédération internationale de football (Fifa) et d'anciens co-détenus de Mandela.
"Je suis un fils de Mandela. Il m'a inspiré et il s'est battu pour le continent. Il a inspiré des millions de personnes de par le monde", a déclaré Weah, ex-meilleur joueur mondial de l'année, qui a ensuite échoué à se faire élire président du Liberia.
Gullit, ex-Ballon d'or 1987 et ancien entraîneur de Chelsea, a pour sa part estimé que la leçon à tirer de la vie de Mandela, c'est qu'"il y a toujours de l'espoir".
"Si vous croyez en vous-même et que vous vous battez durement pour quelque chose de juste, vous réussirez", a-t-il dit à l'AFP.
L'ancienne icône du football brésilien, Pelé, 66 ans, aurait dû participer à la cérémonie mais n'a pas pu effectuer la traversée en bateau de 45 minutes, parce qu'il souffre du mal de mer.
Mais trente ans après s'être retiré du football, il a foulé mercredi soir pendant quelques minutes la pelouse du stade de Newlands au Cap, en ouvrant un match de gala pour lequel une équipe africaine a affronté "le Reste du monde", une rencontre sous sous le signe de la lutte contre le racisme, grand combat de Nelson Mandela qui devait suivre le match à la télévision.
Les deux équipes se sont séparées sur un score de parité 3-3, avec des buts du Chilien de 40 ans Ivan Zamorano (6e), du Néerlandais de 45 ans Ruud Gullit (45e) et de l'Espagnol de 33 ans Julen Guerrero (72e) pour le reste du monde; du Ghanéen de 43 ans Abedi Pelé (9e) et de l'Egyptien de 41 ans Hossam Hassan (30e, 50e) pour l'Afrique.
Eto'o, le plus jeune sur le terrain (24 ans), a échoué plusieurs fois sur Andoni Zubizarreta, ancien gardien du Barça qui a presque deux fois son âge.
Lors d'une conférence de presse, Pelé avait auparavant exprimé l'honneur qu'il ressentait en participant aux cérémonies d'anniversaire de Nelson Mandela, un homme dont il dit avoir appris beaucoup.
"Nous devons continuer de combattre, en l'honneur de M. Mandela, contre le racisme et la discrimination", a lancé l'ancien N.10
"Nous devons nous rappeler que le vieil homme (Mandela) a travaillé toute sa vie pour ce pays. Il a sacrifié beaucoup de choses, sa femme, sa famille...", a souligné pour sa part Afrika Hlapo, 47 ans, un ancien détenu politique de Robben Island, qui dit avoir passé une journée "très spéciale".
Madiba, surnom clanique et affectueux du premier président noir d'Afrique du Sud (1994-1999), a passé 27 ans en détention, dont 18 à Robben Island, pour son combat contre le régime de la minorité blanche.
Par ailleurs, un club de football créé par les détenus de Robben Island dans les années 1960, Makana FA, s'est vu décerner mercredi le titre de membre honoraire de la Fifa.
Source : AFRIQUE DU SUD - 19 juillet 2007 - AFP

Salaire minimum dans l’UE

En janvier 2007, vingt des vingt-sept États membres de l’UE disposaient d'une législation nationale établissant un salaire minimum légal1. Celui-ci variait fortement, de €92 par mois en Bulgarie à €1 570 par mois au Luxembourg. Il faut noter que la proportion de salariés percevant le salaire minimum était également très différente d’un État membre à l’autre, allant de moins de 1% en Espagne à 17% en France.
Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’Office statistique des Communautés européennes.
Selon le niveau du salaire minimum exprimé en euros, les États membres se classent en trois grands groupes:
En Bulgarie (€92 par mois), en Roumanie (€114), en Lettonie (€172), en Lituanie (€174), en Slovaquie (€217), en Estonie (€230), en Pologne (€246), en Hongrie (€258) et en République tchèque (€288), le salaire minimum était inférieur à €300 par mois en janvier 2007.
Le Portugal (€470), la Slovénie (€522), Malte (€585), l'Espagne (€666) et la Grèce (€668 en juillet 2006) se situaient dans le groupe intermédiaire, avec un salaire minimum
compris entre €400 et €700 par mois.
En France (€1 254), en Belgique (€1 259), aux Pays-Bas (€1 301), au Royaume-Uni (€1 361), en Irlande (€1 403) et au Luxembourg (€1 570), le salaire minimum dépassait €1 200 par mois.
À titre de comparaison, le salaire minimum au niveau fédéral aux États-Unis s’élevait à €676 par mois en janvier 2007.
Source : Office statistique des Communautés européennes

Humour du jour

Rocco Siffredi et le Pape meurent le même jour.
Par une malencontreuse erreur d'aiguillage, Rocco est envoyé au Paradis alors que le Pape est expédié en enfer.
Le Pape, dès son arrivée, tente d'expliquer la situation à Satan.Satan, bon prince, vérifie dans la paperasse céleste et constate qu'il y a effectivement eu erreur.
Cependant, il dit au Pape que l'erreur ne pourra être corrigée que le lendemain.
Le lendemain, effectivement, Satan dit au Pape qu'il peut monter au Paradis.
Sur son chemin, le Pape croise Rocco qui descend en Enfer et nos deux héros discutent un peu.
Le Pape dit :
- Je suis désolé de ce qui vous arrive ...
- Pas de problème, répond Rocco.
- Vous savez Monsieur Rocco, j'ai vraiment hâte d'arriver au Paradis .
- Et pourquoi cela ?
- Parce que durant toute ma vie, j'ai rêvé de rencontrer la Vierge Marie !
- Trop tard, fallait y aller hier ...

Thursday, July 12, 2007

Belle citation

Ce n'est pas d'un tête-à-tête ni d'un corps à corps,
c'est d'un
coeur à coeur que nous avons besoin.

Pierre Teilhard de Chardin