Friday, November 10, 2006

Sissi, les forces du destin, par Hortense Dufour


Voilà, cela faisait des semaines maintenant que j’étais plongée dans la lecture de ce livre. Le début fut un petit ennuyeux puisque l’auteur a souhaité privilégier le contexte historique dans un premier temps, mais ensuite, j’étais vraiment accrochée à cette histoire et à la vie de cette femme.
Le souvenir que j’avais de Sissi remonte aux temps de mon enfance quand mamy me parlait souvent d’elle et me la décrivait comme une princesse, très belle et richissime. Cette pensée était aussi nourrie par la fameuse saga de Sissi jouée par la magnifique Romy Schneider.
Je m’étais alors imaginée la vie de princesse heureuse qu’elle avait pu avoir. Et même en visitant le château de Schönbrunn en Autriche cette année, j’ai cru au bonheur de vivre dans cette somptuosité.
Mais au fur et à mesure que j’avançais dans la lecture de ce livre, je découvrais la tourmente et la souffrance dans laquelle a vécu cette femme. Sa vie n’a été que, pleurs, malheurs, incompréhension, déchéance. Chaque page nous fait ressentir la douleur qui détruisait cette femme, qui, comme on pourrait le croire, avait pourtant tout ou presque pour être heureuse. Cette femme a vécu sa vie en s’accrochant à deux leitmotiv, la liberté et la mort. Elle n’a pas su ou pu s’emparer de tout l’amour qu’on lui offrait, elle refusait la vie de château, détestait le protocole et la monarchie à laquelle elle était vouée, elle haïssait le sexe, le mariage, tous les liens qui pourraient sceller deux vies.
On ne s'imagine vraiment pas tous les malheurs qui ont boulversé la vie de cette femme, et même je dirais de cette famille. A croire réellement qu'ils étaient simplement maudits. J'ai également découvert la multitude de poèmes que cette impératrice a écrit et qui sont parfois doux, mais également, si durs, si cruels.
Un livre touchant, qui livre une autre facette de Sissi, avec ses troublants états d’âme.
J’ai ressenti de la vraie compassion pour celle qui était adorée par des milliers de personnes et qui était pourtant tellement malheureuse.

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