Friday, May 27, 2005

Angoisse

Tout allait bien jusqu'à ce matin et depuis, ce fameux "incident" (car je ne sais pas comment on peut l'appeler sinon...) je ressens une angoisse et une peur au ventre terrible. Hier, dans le RER, en rentrant du boulot, j'étais assise avec mes 2 collègues ( un gars et une fille) et j'ai vite remarqué qu'un mec (un jeune, grand blond) nous fixait étrangement, cela a duré tout le long du trajet, il nous regardait vraiment avec insistance et pourtant y'avait d'autres personnes dans le wagon. Inquiète, je fais la remarque à mes collègues qui lui jettent un coup d'oeil sans plus. Arrivée à Vincennes, je vois le gars descendre et je souffle, me disant qu'encore une fois, j'ai paniqué trop vite.
Ce matin, toute joyeuse, je monte dans le bus qui nous ramène au boulot et m'assieds au fond. Beaucoup de personnes grimpent aussi et c'est là que j'aperçois le fameux gars de la veille, qui me regarde. Je sens mon ventre se crisper, je me raidis, mais je tourne la tête et essaie de ne pas y penser. Arrivée à l'arrêt du bus, les personnes s'avancent pour descendre, je regarde le gars, il n'a pas l'air de vouloir descendre et juste au moment où je m'avance pour sortir, il se précipite et sort également. Voyant qu'il était derrière moi, j'ai accéléré pour rejoindre les quelques personnes qui partaient dans la même direction, j'avais super peur parceque arrivée à un certain endroit, je dois continuer seule. J'ai sorti mon téléphone portable et je l'ai gardé à la main et j'ai cavalé, je n'osais meme pas regarder derrriere moi pour voir si il était là, je voulais avancer le plus vite possible. Ce trajet ne prend pas plus de 7 minutes (entre l'arrêt du bus et le bâtiment où je travaille), mais angoissée, cela m'a paru être une éternité.
Et voilà, ma joie de ce matin s'est vite éclipsée pour laisser place à l'angoisse. Angoisse de quoi me direz vous? je ne saurais l'expliquer. Angoisse de revoir ce type et de ressentir une fois encore le sentiment d'être épiée, suivie, d'être en danger. Oui, voilà, le terme exact est DANGER. On me reproche d'être trop pessimiste et de tout de suite penser au pire, mais comment ne pas y penser quand on entend toutes ces histoires morbides et qu'on voit le nombre de détraqués mentaux (je ne pense pas d'ailleurs que le terme détraqués soit le bon, je préfère dire déséquilibrés) qui marchent libres dans la rue. J'ai demandé à mes collègues que l'on fasse le chemin ensemble, ils sont d'accord, mais ne comprennent pas pourquoi je me mets dans cet état. Trop sensible me dit-on. J'essaie de chasser cette angoisse de mon esprit, c'est dur, très dur, mais je me le suis promise, j'y arriverai.

2 comments:

EviL DraKo said...

La vache !!! tu as eu peur à ce poin d'un petit blondinet ? t'as qu'a trouvé un reubeu dans le coin et tu lui dis " hé s
couzin, ya un babtou qui me les gonfle, tu veux pas aidé une soeur ?" et la il lui fera sa fete, je t'aurai bien proposé mes services, mais je suis un peu loin ;)

Anonymous said...

Il vaut mieux prendre garde que de se dire, qu'on est en sécurité et que rien ne peut nous arriver, mais il ne faut pas en faire une obsession, je partage ta peur, je suis un peu comme toi :-) et c'est pas Drako qui dira le contraire !!