Assise devant mon PC et au lieu de m'efforcer à dénicher de nouveaux clients, je rêvasse...Il faut dire que dehors, le temps est splendide, soleil éclatant et ciel bleu, alors normal que mon esprit se soit échappé. Inconsciemment je souris et je repense à mes années collège. La semaine me semblait horriblement ennuyeuse et interminable surtout, l'idée d'aller en cours et de subir les remarques désobligeantes des professeurs me procurait des angoisses terribles, ce n'est que très tard, en arrivant miraculeusement en 1ère L que les choses ont changé et que j'ai commencé à prendre du plaisir à étudier. Avant cela, les seuls moments où je vivais un réel épanouissement et bonheur étaient tout d'abord mes cours de danse classique, à l'hôtel El mechtil. Le mercredi de 15h à 16h avec Madame Tatiboit, qui me fascinait. Malheureusement, un beau jour, elle a décidé de rentrer en France et du jour au lendemain, c'était fini la danse...Penser ne plus danser fut très difficile pour moi, je rêvais secrètement de devenir danseuse étoile, ou danseuse tout court, d'intégrer une école de danse, je revoyais en boucle dans ma tête les images du film "la valise en carton" ou m'extasiait devant "dirty dancing", notait tous les détails de chorégraphie de Madonna pour les répéter, la porte fermée, dans ma chambre. Même aujourd'hui, dans mes plus profondes pensées, je rêve d'intégrer une troupe, de participer à un spectacle, de danser, danser, danser. Après la danse classique, j'ai rejoint la troupe de danse moderne de Sihème Belkhouja, mais manque de bol, l'année où Myriam et moi s'étions inscrites, le spectacle "Nouba" est né et tout le monde, y compris les profs, nous ont laissé tomber au profit des répétitions et des tournées, mondiales même. Alors, j'ai continué à danser, mais toute seule, avec comme compagnons de route, ma radiocassette et mon imagination. 2 ou 3 années après, j'ai fait la connaissance de 4 filles (elles deviendront 5 plus tard, mais ca c'est une autre histoire), chacune différente l'une de l'autre, et qui deviendront mes meilleures amies. C'est avec elles que j'ai vécu les meilleurs mais aussi les pires moments du collège et du lycée, avec elles que j'ai tant pleuré et rit. Je me rappelle nos sacrés samedi après-midi où l'on se retrouvait chaque semaine chez l'une d'entre nous. le rendez-vous était toujours fixé à la même heure, 15h. Commençaient alors les conversations à n'en plus finir, où chacune donnait libre cours à ses pensées et où pour une fois, toutes oublions nos complexes. Et surtout, surtout, les lectures gourmandes de "salut, miss, starclub et le sacrément hot bravo dont on ne comprenaient que les images!!!!". Je dois dire que la lecture des magasines, qui ne ressemblent plus à rien aujourd'hui, nous ont à l'époque beaucoup diverties et surtout appris (même si certains vont rire). (Petite parenthèse : merci papito pour tous ces mags que tu m'achetais. Fermons la parenthèse) A 17h55, on courait toutes vers le canapé, allumaient la télé et attendaient avec une impatience inexplicable le moment sacré de..."Beverly Hills". Cette série nous a fait partager des moments inoubliables, rien que de d'y penser, et voilà, je souris, non, je ris même...des secrets inavouables et qui resteront terrées en chacune de nous. Ce qui était magique, c'est que l'on se contentait de ces si simples instants, qui nous procuraient à chacune un bien fou fou fou.
Wednesday, May 18, 2005
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
2 comments:
Ouai, une magnifique période, insouciante et légère... Tout était plus simple alors :)
magnifique :)
heresis..
http://maja.hautetfort.com
Post a Comment